Notre série de blogs « Adults Skate Too Skater Spotlight » est un blog bimensuel où vous pourrez faire connaissance avec vos camarades patineurs adultes du monde entier ! Pour notre prochaine édition, vous rencontrerez Evangeline ! Elle est l'une de nos blogueuses résidentes de l'AST et une auteure en herbe qui aime se mettre au défi sur la glace. Apprenez-en plus sur ses triomphes, ses tribulations et ses conseils préférés !

Comment t'appelles-tu ? D'où viens-tu ? Que fais-tu dans la vie ?

Je m'appelle Evangeline (@evangelinehenry sur Wordpress, @evangelineskates sur IG) et je viens de Londres (Angleterre, pas Ontario). Je viens de terminer mes études donc pour le moment je travaille comme réceptionniste de soirée pour un cabinet de psychiatrie et je travaillerai aussi comme maréchal des glaces pendant la période hivernale. J'essaie de décider si je veux poursuivre mes études et j'aimerais aussi devenir auteur, mais pour l'instant vous pouvez me trouver en train de patiner et d'écrire jusqu'à ce que je décide quoi faire ensuite.

Quelle est votre histoire ? Comment avez-vous commencé à pratiquer le patinage artistique ?

J'ai commencé à faire du patinage parce que j'ai étudié le français à l'université. J'ai passé un an à l'étranger en France et je me suis retrouvé à Paris. Quand j'étais là-bas, ils ont installé une petite patinoire au premier étage de la Tour Eiffel et l'idée de patiner sur la Tour Eiffel était trop belle pour que je puisse y résister. J'y suis donc allé avec quelques amis, je suis tombé amoureux et je suis tombé amoureux. Je dis toujours que je ne sais pas si je serais devenu obsédé par le patinage si je n'étais pas d'abord allé sur la Tour Eiffel (j'espère que je l'aurais fait) parce que c'était tellement magique quand le ciel s'est assombri et que la Tour a commencé à scintiller et que nous avons patiné parmi les lumières scintillantes. Cependant, ce n'est que l'année suivante que j'ai décidé que je voulais vraiment patiner et j'ai commencé à suivre des cours pour adultes. Plusieurs mois plus tard, j'ai commencé à prendre des cours particuliers et je suis très content de l'avoir fait parce que je veux apprendre autant que possible.

À quoi ressemble votre horaire de patinage?

Mon emploi du temps de patinage est très irrégulier et je commence seulement à avoir une routine. Au début, je patinais deux fois par mois, puis une fois par semaine lorsque j'avais des cours particuliers, ce que j'ai fait pendant environ un an, parfois deux fois par semaine quand je le pouvais. Puis j'ai décidé de déménager en Irlande pendant un an, ce qui a été l'une des meilleures décisions que j'ai jamais prises (avec le fait de commencer à patiner), mais il n'y a pas de patinoire dans tout le pays. La patinoire la plus proche se trouve en Irlande du Nord, à six ou sept heures aller-retour de Dublin où je vivais, avec les différents bus pour y aller et en revenir et en fonction du trafic. Donc pendant une autre année, j'ai patiné une fois par semaine et je suis très contente d'avoir pu le faire.
J'ai décidé de le faire parce que j'ai vraiment adoré la patinoire. Maintenant, je patine généralement trois à quatre fois par semaine.

Quel a été le moment le plus gratifiant ou le plus excitant de votre carrière de patineur ?

C’est très difficile de choisir car je trouve tout ce qui touche au patinage très gratifiant.
Lorsque j'ai commencé les cours sans rendez-vous, j'ai été étonné d'apprendre à reculer (même
très lentement) et glisser sur un pied. J'ai été étonné quand j'ai commencé à sauter et
J'ai ressenti une bulle d'accomplissement lorsque j'ai finalement réussi à filer. J'étais
étonné quand je me suis retrouvé aux Championnats britanniques adultes parce que je suis
je ne suis pas du tout un artiste naturel. La chorégraphie est interdite pour moi ; j'essaie, mais je suis
Je ne suis pas vraiment très doué pour ça. J'ai cependant apprécié l'expérience et c'était passionnant
pour arriver sixième, mais je dois dire que les moments les plus enrichissants de ma
carrière de patinage se produit de manière inattendue lors de mes pratiques normales lorsque quelque chose
enfin, ça clique. Comme quand j'ai commencé à tourner dans une sorte de position de chameau comme
opposé à tomber sur le côté ou j'ai changé de pied pendant une rotation et j'ai réussi à
rester dans un backspin ou quand je ne vacille pas sur un twizzle. Je pense que ces inattendus
Les surprises sont ce que je trouve si captivant dans le patinage et c'est extrêmement
C'est gratifiant de travailler pendant des mois sur une compétence qui peut un jour devenir secondaire
nature.

Quel a été le moment le plus difficile de votre carrière de patineur et comment l’avez-vous surmonté ?

Je me suis récemment blessé au genou en faisant une drague (je lève encore les yeux au ciel à ce sujet)
parce que hoooww et pourquoiyyy ?) et ça a pris plus de temps que je l'espérais
se sentir à nouveau normal ; ça y arrive, mais ce n'est pas encore tout à fait normal. Avant cela
blessure, j'avais toujours eu l'impression que mon corps était invincible, imparable, mais cette
La blessure était comme un ours qui sautait soudainement de derrière un arbre et disait :
« haha ​​tu as tort – vraiment tort ». Même si j'ai pu patiner (doucement, au moins
au moins) relativement peu de temps après m'être blessé, je pense que j'ai été plus gêné mentalement
à cause de cela plutôt que physiquement gêné. Comme mon genou est devenu moins raide et
endolorie, je suis devenue plus stressée et anxieuse à propos du patinage et du potentiel
une blessure supplémentaire. Et s'il y avait des dégâts secrets que j'aggravais
même si ça ne fait pas mal ? Et si je faisais la même chose à nouveau ? Je suis très active
personne en général et l'idée de me faire du mal à nouveau et de devoir en prendre plus
le temps hors de la glace préoccupait mon esprit parce que le patinage me rend heureux et je
je deviens très misérable et grincheux quand je ne peux pas patiner. Je ne voulais pas pousser
je suis sorti de ma zone de confort au cas où je ferais plus de dégâts. J'ai perdu beaucoup de
confiance dans mon patinage, ce avec quoi j'ai eu du mal car je me suis toujours senti très
en sécurité et en confiance sur la glace et j'étais très anxieux physiquement sur la glace
patinoire. Je ne dirais pas que je suis complètement sorti de ce « moment difficile », mais je – les doigts
traversé – on sent la fin arriver. Le temps a été le plus grand guérisseur (quel
cliché, mais c'est vrai) et mes amis m'ont énormément aidé en étant extrêmement
encourageant, disant des choses très gentilles pour redonner confiance à ma confiance et me soutenir
main pendant que j'essaye de nouveau de faire des drags. Cela m'a aussi aidé qu'un de mes amis fasse du sport
Les sciences à l'université et je peux lui envoyer des SMS avec des informations aléatoires liées aux jambes et aux genoux
des questions à tout moment sur ce qui est normal et ce qui ne l'est pas sans avoir l'air d'un
femme folle paranoïaque chez un médecin. Je ne pense pas que les blessures, et en particulier les
le stress et la misère qui les accompagnent sont suffisamment évoqués ; ils peuvent être
très déstabilisant – et pas seulement physiquement – ​​donc je pense qu’il est important d’avoir
il y a plus de discussions autour de ce sujet étant donné à quel point le sport peut être essentiel à une
le mode de vie et l'identité de la personne. Les pois surgelés ont également aidé - les pois surgelés sont
super.

Quel est votre élément préféré à pratiquer ?

J'adore cette question, mais ma réponse change tout le temps ! J'ai toujours aimé les sauts
et j'adore voir combien de boucles je peux coller à l'extrémité d'un flip, mais je pense qu'au
le moment je dois dire que j'aime vraiment pratiquer les spins. J'adore
le boulet de canon tourne parce que c'est comme se recroqueviller dans une boule confortable et se serrer dans ses bras
votre corps, mais j'apprécie particulièrement les rotations de pied changeantes, même si elles sont
très aléatoire pour moi car j'ai commencé à travailler dessus il y a seulement quelques jours.
Je dois aussi admettre que j'aime vraiment travailler sur les tours de chameau même si je
je n'arrive pas vraiment à les faire – une phrase sur laquelle mes amis skateurs auraient misé
que je ne dirais jamais. C'était donc une réponse très longue pour dire essentiellement
les spins sont mes choses préférées sur lesquelles travailler actuellement.

Quel est votre exercice hors glace préféré à pratiquer ?

Un massage sportif est-il considéré comme un massage hors glace ? Je suis une personne terrible hors glace parce que je
je le néglige tellement. J'adore une bonne séance d'étirements et j'apprécie les sauts hors glace
quand je les fais, mais je ne les pratique certainement pas aussi souvent que je devrais le faire.

Quel impact le patinage a-t-il eu sur votre vie ?

Le patinage m'a appris que je peux faire des choses que je n'aurais jamais pensé pouvoir faire et que je peux
faire des choses qui me font peur ; quand je pense que je ne peux pas faire quelque chose, je me le rappelle
moi-même, « eh bien, tu n'aurais jamais pensé que tu pouvais tourner sur la glace, mais regarde-toi maintenant ! » et
alors je pense, oui, je peux faire tout ce que je veux si je m'investis et si j'essaye
mon meilleur. Cependant, je pense que les amitiés que j'ai nouées grâce au patinage sont une –
parmi les nombreuses choses formidables que le sport m’a apportées. Le patinage m’a
m'a permis de rencontrer des gens vraiment merveilleux avec qui j'ai plus de points communs
avec plus que juste du patinage. J'ai dit à mon ami l'autre jour que les amis du patinage sont
de très bons amis car ils voient certains des pires côtés de vous (frustration,
stress, larmes, colère, égocentrisme, douleur), souvent très tôt dans la journée,
et malgré cette négativité, ils sont toujours tes amis. Encore mieux, tu es là
pour partager les joies d'un scratch centré ou de se lever d'une position assise
tourner ou atterrir un nouveau saut pour la première fois. Vous souriez, applaudissez, serrez dans vos bras et faites un petit
danse de victoire de célébration. Ils vous aident avec des éléments ou des virages que vous
tu luttes et tu ne te soucies pas d'avoir l'air d'un désastre parce que tu viens de
hors du lit et sont encore à moitié endormis. Le patinage peut être un sport très solitaire et
Parfois, j'aime la solitude de la glace, mais c'est aussi agréable d'avoir des gens avec qui faire
des danses idiotes lorsque la musique de danse sur glace arrive.

Quel est le meilleur conseil que votre coach vous a donné ?

Levez vos orteils lorsque vous tournez ! Je dis à tout le monde ceci et c'est le meilleur
chose qu'elle m'a déjà dite et tout le monde me regarde comme si j'étais folle, mais ça marche.
Une fois que vous vous y serez habitué, cela vous aidera vraiment à centrer les rotations. Une autre chose
elle a dit que c'était plus un commentaire passager qu'un véritable conseil quand elle
ce qui m'a vu devenir frustré, c'est que si un élément que vous pouvez généralement faire
sans trop de difficulté ne fonctionne pas après plusieurs essais et vous obtenez
ennuyé avec toi-même, arrête de travailler dessus pour ce jour-là. J'aime toujours partir
mes séances de patinage sur une note positive avec tous mes éléments, mais parfois je
tombera sur un lutz quatre fois de suite dix minutes avant la fin de la
séance ou je tombe systématiquement hors de mes tentatives de rotation de chameau pendant une demi-heure ou
mes backspins ne fonctionnent tout simplement pas alors qu'ils fonctionnaient hier. Je pense que c'est
m'a appris qu'il n'y a rien de mal à abandonner aujourd'hui et à réessayer la prochaine fois. En patinant
Le cours vous apprend à tomber, à vous relever et à réessayer, parfois vous avez besoin d'un peu
faites une pause pour réinitialiser votre corps afin que la prochaine fois, tout s'effondre probablement tout simplement
en place et vous penserez : « Ouais, ma boucle de bascule évanescente est de retour ! » Donc si
quelque chose ne fonctionne pas et vous n'avez normalement aucun problème avec, ne
perdez trop de temps dessus si cela ne fonctionne tout simplement pas aujourd'hui et pratiquez
autre chose.

Quels conseils donneriez-vous aux autres skateurs adultes ?

Ne vous comparez à personne. Il est facile de se comparer en toutes choses.
envers les autres – surtout en patinage – et je suis très coupable de cela.
progresse et apprend à son propre rythme ; certaines personnes ont du mal avec des choses qui
facilement aux autres. Il est très facile de se laisser emporter par un récit où vous
Je suis dur avec toi-même de ne pas encore être capable de faire un axel ou une pirouette combinée
parce que vous avez travaillé sur les trois tours de dos pendant des mois et ils sont
ça ne marche toujours pas et quelqu'un qui skate depuis moins longtemps que toi est un
meilleur patineur. Cela n'a pas d'importance ; la seule chose qui compte est que vous appréciez
patiner et prendre du plaisir à le faire, alors patinez pour vous-même et pour personne d'autre.
Peu importe que tu ressembles à un chaton qui glisse sur une peau de banane quand tu skates
d'un poney cabré élégant et virevoltant ; si vous êtes heureux, c'est la seule chose qui compte. Si vous ne pouvez patiner qu'une heure par semaine, ce n'est pas grave non plus - ne pensez pas
Il faut patiner plus de six heures par semaine pour pouvoir prétendre être un patineur artistique. Ne vous stressez pas non plus à propos du patinage ; c'est tout ce que ça signifie, juste du patinage. Si cela vous rend heureux un jour, c'est fantastique, si ce n'est pas le cas un autre jour, ce n'est pas grave non plus.